Et puis d'abord, Z'aime PAS soigner !!

Paprikha Mar 9 Déc 2008 - 15:59

Un très vieil homme dont la sagesse se portait sur le visage poussa la porte de la guilde (non sans mal), se glissant dans l’entrebâillement en jetant des regards de droite et de gauche, comme s’il surveillait quelque chose. Une longue toge grise, un bâton qui montrait son importance (ou son instabilité motrice ?...) ne quittait pas sa main droite. Il s’avança au centre de la salle, son pas rythmé par l’impact du bois sur les dalles et adressa un raide salut de tête à l’assistance. Sans prendre le temps d’attendre un retour, il débita son discours rapidement, comme s’il craignait de ne pas avoir le temps de finir.

« Bonjour à vous, noble assemblée. Ne me demandez ni qui je suis, ni le pourquoi de ma démarche, écoutez plutôt et retenez.
La déesse Eniripsa dans sa grande bonté et son désir total d’abnégation voue sa vie et celle de ses disciples aux soins et au bien-être des autres. Ce fait étant avéré, il est cependant bon de noter qu’au fil des siècles s’écoulant sur le monde des 12, les disciples en question en ont eu franchement marre d’être pris pour ce qu’il était commun d’appeler des « pains sur pattes » (oui, oui, on les appelle encore souvent comme ça aujourd’hui).

Un petit groupuscule émergeant au cours du 5ème siècle, se rendit vite compte qu’on ne faisait appel aux délicates créatures que dans ce seul but : soigner. Les aventuriers en oubliaient régulièrement jusqu’aux primordiales règles de politesses (d’un Iop, on peut comprendre, mais par Eniripsa, il n’y a pas que des classes décérébrées dans ce monde tout de même !!? Mais enfin, passons …).
Les : « éni, soins !! » et autres : « éni !! PA !! », retentissaient de plus en plus régulièrement dans les combats divers, sans soucis de la personne physique qui les dispensait. Agacé et de plus en plus furieux, le groupuscule nommé EPC (ou Enis Pas Contents), prônât très rapidement l’arrêt des soins à qui ne les demanderait pas poliment, voire même l’assassinat pur et simple des indigents n’ayant pas même la courtoisie d’appeler ces soigneurs nés par le nom que leur avait attribué leur tendre mère.
« Et quoi ??!! Toujours suer pour les autres ? Et nous alors ??! Qui s’occupe de nous ? Et pourquoi devons nous systématiquement dépendre des autres pour survivre ? Ah ils dépendent de nous ? Et bien il va falloir qu’ils le méritent !!! Et nous, on va se battre HAHAHA !! » . De ce jour, une partie de ces soigneurs ailés s’entrainèrent pour devenir de redoutables guerriers tout aussi efficaces pour se régénérer ou soigner que pour se défendre et éradiquer les créatures diverses (ou les aventuriers ne respectant pas scrupuleusement l’étiquette de courtoisie).

Tout cela est bien gentil me direz vous, mais en quoi cela nous intéresse ? Ou « Bon t’es gentil papi mais ici c’est pas la bibliothèque, tu t’es gouré d’adresse » pour peu que vous soyez des bworks particulièrement incultes et impolis. Je vous raconte cela car une jeune disciple d’Eniripsa justement (ben oui, y’a pas de coïncidences hein…) se présentera bientôt chez vous. Une frêle et jeune personne qui ouvrira ces portes si souvent poussées (dans un sens comme dans l’autre d’ailleurs : debout en entrant, à l’horizontale dans le sens inverse, raide et froid comme un cuissot de wabbit trop cuit)
Cette jeune fille sera une disciple d’Eniripsa, une descendante d’un des créateur de ce fameux groupuscule EPC, initiée dès sa naissance à l’art du combat, de la hargne, du mauvais caractère et j’en passe …
Oh ! Ne vous fiez pas à sa mine enfantine et son petit bikini vert pomme la faisant passer pour une enfant charmante, docile et délicate. Certes elle peut être gamine, ludique et sa naïveté ferait parfois pâlir d’envie le Iop le plus … Iop. Mais …
Ah, la voilà qui arrive, je préfère m’éclipser car si elle entre ici en sautillant, innocente et inconsciente d’aspect, elle va me voir et ….
La porte de la guilde s’entrouvre, le vieil homme se colle à un mur et avale en vitesse une potion bleu clair, ayant seulement le temps de lâcher : « Bon courage à vous …. »

Une petite énie vêtue en vert pomme poussa la porte de la guilde sans frémir ou montrer le moindre signe d’inquiétude, chantonnant doucement une sorte de berceuse. Sure d’elle, nullement impressionnée par l’assistance, comme si cette entrevue ne lui posait pas plus de problème que d’aller faire fabriquer sa prochaine baguette ou acheter un sac de pichons pour une dinde, elle avança dans la salle. Elle avait un sourire vague, comme si elle ne se rendait même pas compte qu’elle souriait, pas plus qu’elle ne prenait conscience de ses antennes ou de son petit corps drapé dans un simple maillot de bain. Elle regarda autour d’elle, dévisageant chacun avec un air de presque désintérêt, dérangeant pour qui était pris dans son regard.
Pourtant, une moue mutine, enfantine, lui creusait deux fossettes au milieu des joues, lui donnant plus l’aspect d’une fillette rebelle que d’une guerrière carnassière ou dédaigneuse. Deux grands yeux verts rieurs, dans lesquels on devinait pourtant quelque chose qui ne faisait pas vraiment rire, inspectèrent chacun et chacune.

Regardant finalement par terre, elle avisa un coussin vert et s’en saisi sans même demander l’autorisation, se lova dessus sans plus de cérémonie, comme s’apprêtant à prendre le thé. D’ailleurs, elle commença à sortir une petite théière en terre cuite, arrangea rapidement un feu à l’aide d’un tabouret qui trainait par là (bah oui, personne n’était assis dessus, il ne servait donc pas… c’est logique non ??), et commença à faire infuser quelques herbes quand l’eau se mit à bouillir.
Touillant sa mixture, et avant même qu’on ait pu lui faire la moindre remarque (oui, il faut avouer qu’elle était d’une rapidité assez difficile à croire pour faire bouillir les choses!), elle prit la parole d’une voix d’enfant dans laquelle perçait pourtant une maturité et un détachement étranges (en plus d’un léger zozottement intempestif et irrégulier).

« Ma maman m’a toujours dit que z’étais pas comme les autres… Pourtant, je suis petite, j’ai des ailes et des antennes … Peut-être mes yeux verts étranzes qui attirent ceux des autres tout en les perturbant sans qu’ils sachent pourquoi ? A y réfléchir, moi non plus ze comprends pas de toute façon et ze m’en fiche…
Mon papa m’a touzours dit que les enies c’est doux et chaleureux, avenant et aimable … Ze ne serais pas zune enie alors ? Notez que ma maman l’a vite laissé tomber (on dit qu’elle l’a zeté en pâture à une grosse bête, mais allez savoir…): il correspondait pas aux critères des idéaux familiaux. Faut croire que la douceur, c’est pas de bon ton chez nous… Et d’ailleurs …. C’est quoi la douceur ?? C’est comme les trucs qu’on mange à la foire du Trooll ? Ah mais ze veux pas être douce moi alors, ze suis pas un bout d’sucre !!

Un ami m’a toujours dit de trouver un mari qui s’occupe de moi, pour qui ze serai là, à la maison, et qui m’apporterait ce dont j’ai besoin pendant que ze m’occupe de lui…. Mon besoin, c’est manger, ça voulait dire que ze devais me marier avec ma nourriture ? Y’a un truc qui cadre pas là… Alors, ze me suis pas mariée… Dans le doute…

Il faut savoir que ze n’aime pas les zens, ils sont moches, crétins et sans intérêt, impolis et discourtois en plus d’être eKzizeants. J’en ai déjà vu plein je vous assure hein… Et puis on m’a touzours dit que je devais pas me faire exploiter et utiliser. Alors … Ben ze veux pas !! C’est comme ça et voilà !
Marquant une pause, elle sembla réfléchir, à moins qu’elle ne soit en train de compter les moskitos qui volaient dans la salle. Puis fini par se servit un thé avec une mine de wabbit découvrant une cawotte deux fois plus grosses qu’elle. Au moment ou certains de ses hôtes prirent leur inspiration pour parler ou l’envoyer en pâture à un trool, elle reprit la parole, les fusillant du regard : on ne coupe pas la parole aux gens qui portent une baguette, règle numéro 6 de l’EPC …

C’est pas pour rien que z’ai pas voulu de guilde jusqu’à présent non plus … On a passé mon enfance à me dire que les zens c’est le mal et qu’ils se servent de vous… Pourquoi venir chez vous alors ? Pourquoi côtoyer des zens ? Peut être parce qu’il fait froid dehors et que z’avais rien d’autre à faire auzourdhui. Alors pourquoi pas ? Et puis, y’a peut être des zens biens dans chez vous, enfin sauf le gros zeca là bas au fond z’ai bien vu qu’il avait envie de croquer mes zailes mais bon, ze m’en fiche parce que ze le laisserai pas faire ! Et puis on m’a dit que vous étiez un peu fous et pas touzours d’accords avec vous mêmes. Moi j’aime bien les zens fous, bon, pour ce qui est de l’accord ben … suffit d’être d’accord avec moi comme ça, tout le monde sera d’accord, c’est d’accord ? Ah, par contre : vous mangez pas les Enies hein ? Parce que z’en mange pas moi… Mais bon, comme je sais pas trop, ben vous êtes surement les mieux placés pour me renseigner…

Je suis sure que vous avez reçu peu de gens qui ne soient pas à pleurer quasiment pour qu’on les accepte : z’aime pas pleurer (sauf si je me coupe un doigt ou me met la baguette dans l’œil. Ca m’arrive peu souvent hein, ze commence à mieux maitriser mes zestes zaléatoires et j’ai acheté une baguette plus longue pour limiter les ennuis, mais bon, dans l’idée vous voyez…). Et puis, par chez moi, dans ma famille ze veux dire, faut savoir bien la manier la baguette, sinon c’est les zautres qui ils vous mènent...
Moi, z’aime pas soigner, parce que j’aime pas les gens. Alors ze vois pas pourquoi je les soignerai hein, faudrait être idiot … Bon, ze le fais des fois, si je suis de bonne humeur, parce que, z’aime pas ça, mais z’aime encore moins mourir. Et je me suis vite rendue compte qu’à ne pas soigner ses alliés (voire, en les tuant parce que c’est drôlement rigolo !), ben je mourrais aussi. Et ça, z’aime pas du tout !! Mais alors … PAS DU TOUT !!!

Alors, comme je suis quand même drôlement maligne, et que de toute façon ben… là de suite z’ai rien de mieux à faire, à part du thé, ben j’aimerai bien voir si y’a moyen que ze squatte un peu votre cheminée, mes flamiches laissent à dézirer avec ce froid. Bon, évidemment, si vous voulez que ze vous soigne, faut être poli et demander gentiment…Et que ze sois de bonne humeur… Et que z’ai envie… Et que ze sois pas en train de faire du thé ou de regarder les arbres ou en train de me moquer ou d’épiler un eca ou…..
Et puis d’abord j’aime pas ça ! Mais ze suis pas un Trooll hein, si on demande zentiment, dès fois, z’y arrive, des fois ...
J’entends déjà les gros costauds se dire qu’une disciple d’Eniripsa qui soigne pas ça sert à rien. Ben moi, ze dit que des gros costauds qui grommellent dans leur coin, si ils ont besoin d’être soignés, c’est qu’ils sont pas si gros costauds que ça ! Alors ils feraient mieux de rien dire ! Tire la langue dans le vide, se disant que les éventuels « gros costauds » se reconnaitront sans doute Pour les z’autres … Ben voilà, y’a du thé... Et ma baguette…

Sortant une dizaine de petites tasses de la même facture que la théière, elle les disposa autour d’elle avec une rapidité qui ferait frémir …. N’importe quel truc rapide. Elle releva le nez de ses préparatif et avec un sourire totalement fondant termina avec un : « Du sucre ? du lailait ? »

Invité Mar 9 Déc 2008 - 17:26

Coucou,

Je ne suis pas discordienne mais je ne peux pas m'empêcher (non Cara ! je ne vais pas faire ma chieuse !) de mettre un petit mot.
J'ai adoré ton texte tout simplement, l'humour, l'écriture.

Tokagemaru Mar 9 Déc 2008 - 17:29

Trop synthétique pour moi en tout cas !

Kia Mar 9 Déc 2008 - 17:43

Je....
plop.

Carabas Mar 9 Déc 2008 - 17:43

Carabas regarda la nouvelle venue avec étonnement. Il se remémora ces longues heures où, assis sur sa chaise, des candidats déblatéraient leur flot continue de paroles inutiles et sufoquantes sorties toute droit du "parfait manuel pour se faire recruter dans une guilde". Des heures perdues à voir chaque personne vanter son mérite, pourquoi il était le plus apte à venir, pourquoi la guilde était merveilleuse. Il en avait eut ras le bol plus d'une fois, souvent il avait laché un "tad'cons" salvateur, trop souvent il s'était assoupi face à tant de paroles sans âme.
Oh il avait rencontré des bonnes personnes, des gars biens, mieux même, qui l'avaient rejoint ; mais pour combien de bworks ?

Ce hall était devenu un endroit hanté, peu de Discordiens osaient encore s'y aventurer, de peur de tomber sur un fantôme du passé beuglant a qui mieux mieux "moi moi moi feca feu moi moi moi". Carabas avait longtemps songé à fermer cet endroit.

Et elle était là, petite, ennervante, avec une âme, parfaite ... l'Ecaflip regarda l'Eniripsa, n'ayons pas peur des mots, il eut une épiphanie, une apparition, un moment de grace par cette froide journée de Descendre.

Il ne répondit pas à Paprikha, il la regarda juste, n'osant pas s'approcher, de peur que l'illusion disparaisse, une larme coula sur sa joue. Intérieurement il remercia Discordia.

[HRP : comment ça j'en fais de trop !? Meuh non, avouez quand même que merde, ça me troue le fion ça ! Ca casse la nuque à n'importe quel animal de lire ça ! Je hurlerai au fake si je n'étais pas en pleine période "miracle de Discordia". Allez j'y crois !
Merci à toi Paprikha pour cette présentation, je ne sais pas vraiment ce que tu veux, une petite idée quand même, mais sache que c'est avec plaisir que tu peux venir tailler la causette à la maison [3;-5] ou un truc du genre, a droite du zaap chateau d'amakna, ça me fait chaud au coeur de lire tout ça, notez que j'ai lu d'autres bonnes présentations ici, mais là j'ai le temps de répondre.]
PS : pas touche Virtu c'est à moi Wink

!

Invité Mar 9 Déc 2008 - 18:50

Hey ! Si je vois bien il y a une dizaine de tasses.

- "Moi je goûterais volontiers à ce thé, sans sucre, ni lait, pour en apprécier davantage la saveur.
Quand au vieux matou, une vieille tasse ébréchée et un peu de lait fera l'affaire. Il ne faut pas l'habituer au luxe !"

Paprikha Mar 9 Déc 2008 - 20:15

Décidément, ils étaient bizarres ici: tout le monde la regardait avec des yeux aussi ronds que des yeux de pichon pas frais échoué sur une plage, surtout l'eca là bas au fond. Tirant sur une de ses antenne pour vérifier si la réception était bonne, elle haussa les épaules après avoir passé en revue ses réseaux disponibles habituels, qui marchaient à la perfection au demeurant. La salle n'était pas insonorisée non plus puisqu'une disciple de Sadida émit tout à coup un bruit de bouteille qu'on débouche, fort bien imité. Le "Plop" retentissant la rassura donc quand au parfait fonctionnement de ses conduits auditifs. Touillant son thé d'un air détachée, elle se tenait droite sur SON coussin vert (elle avait décidé que c'était le sien, qu'elle reste ici une heure ou des années et personne ne semblait avoir trouvé à y redire. De toute façon, qu'on essaye un peu de le lui enlever et on verrai: règle numéro 8 de l'EPC: "Ce qu'un disciple d'eniripsa trouve à son gout est, de facto, à lui"). L'eca continuait à la regarder de loin et, chose étrange, elle sembla voir dans ses yeux comme une amorce de larme ou du moins, des yeux un peu trop brillants, même pour un eca. Se disant qu'il devait couver une maladie quelconque, genre fièvre affreuse, grippe ecavière ou allergie aux plantes, et elle se promit donc d'en rester éloignée, ce qui ne serait pas très dur vu qu'en plus elle supportait assez mal la promiscuité de ces êtres poilus, griffus, joueurs et fort peu délicats avec toute créature ailée ressemblant de près ou de loin à un piou, tofu, bwak, moskito ou eni faute de mieux. Comme toujours, ses pensées divaguaient sans forcément de rapport les unes avec les autres, passant du piou au iop dans la plus joyeuse cacophonie cérébrale, chose appréciable étant donné le silence des lieux.

Une voix se fit entendre pour réclamer du thé, les ailes vert pomme de la visiteuse s'agitèrent instantanément, ce qui aurait pu passer pour du plaisir, du contentement ou encore de la fierté qu'on lui demande de ce breuvage qu'elle affectionnait tant. Attrapant une tasse, elle la remplit consciencieusement, vérifiant la température avec minutie, sa petite langue rose dépassant un peu du coin de ses lèvres, se leva et se dirigea vers celle qui avait parlé. Se plantant devant elle avec un sourire ravageur, elle but d'un trait le contenu de la petite tasse, planta ses yeux dans ceux de l'inconnue et d'une voix ou perçait un brin d'agacement lança:

T'as pas dit s'il te plait, alors non!

Tournant les talons, elle retourna s'assoir sur SON coussin vert, non sans avoir pris la peine de le rapprocher de la cheminée, ainsi que tout son nécessaire à thé et tisanes diverses, tira la langue et se resservit une tasse.

Kia Mar 9 Déc 2008 - 20:34

*la Sadidette aux cheveux bleu se tourna vers Carabas, lequel était en train baver littéralement d'admiration devant la jeune eniripsette. Malgré la réticence de son cerveau, qui avait peine à assimiler le flot d'information qu'il venait de recevoir, elle ne prononça quelques mots:*

-"Elle est Magiiiique ! J'la veux Cara' !"

Dimentiosa Mar 9 Déc 2008 - 21:14

*Quel grand délire ! Quel enchainement de mots qui ont un réel sens ! La jeune Cratte n'en revennais pas. Mais plus que les mots qu'elle a prononcer avec une certaine grace, c'est l'agilité de la jeune Énie qui l'avais impressionné. Elle était tellement habituée a voir les Énie se pavaner avec leur intelligent, tentant d'écraser leur monde, que cette petite mais néanmoins géniale personne lui apparue comme un regain de bonheur dans une vie qui l'avais déjà comblée.
Du haut de sa poutre, elle avait observée la scène avec grand intêret. Mais c'est seulement après avoir vérifié la réaction de Chef qu'elle se décida a intervenir, mais a sa facon.
Sortant de sa besace un petit bout de parchemin et d'encre, elle entreprit d'écrire un petit mot. Ceci fait, elle le plia de facon aérodinamique et le lanca a travers la pièce. L'aéronef descendit et atterit juste devant la jolie jeune personne. elle l'ouvrit et le lu a mi-voie.*

Bonjour jeune demoiselle. Tout d'abord, je voudrais vous dire que votre arrivée m'a été plutôt agréable, et votre prestence est magnifique.cependant, juste un détails, ne vous focalisez pas trop sur l'assitance qui se trouve sur le sol.

*Les antennes de l'Énie frémirent de manière imperceptible et lorsque la Disciple d'Éniripsa leva la tête, elle vit un silhouette svelte descendre du plafond. La jeune Cratte attérie alors avec délicatesse sur le sol de la maison puis s'assise un peu en diagonale de la visiteuse pour ne pas emêcher les autres de la voir.*

"Tu es agile chère amie, et je t'aime déjà bien. En plus d'etre rapide, tu as un dextérité extraordinaire. Puis-je te prendre un peu de thé ?"

*La visiteuse acquiessa, alors la jeune Cratte pris un tasse que la petite Énie lui remplie gentillement.*

"Ta façon de voir la condition des Disciple d'Éniripsa est tellement vrai : combien de Bwork continuent a entacher votre vie par des phrases dénuées de politesses. Moi-même je suis victime de ces Cra conditionnés a booster ou a jouer avec Force.
Tout ca pour te dire que je t'aime bien et que tu m'apparais comme une personne fortement sympathique."

*Elle pris alors définitivement place juste a coté de sa "camarade à condition difficile" , a la place de feu le tabouret*

Paprikha Mar 9 Déc 2008 - 21:35

Sursautant au cri strident de la Sadidette, elle ne comprit pas vraiment ce qu'elle avait de plus magique que les autres, peut-être parlait elle d'une de ces nombreuses poupées dont les disciples de Sadida aimaient à s'entourer. Ça l'intéressait, elle aimait bien les poupées mais juste si elles étaient vert pomme et elle commença à se demander si la poupée magique était verte, auquel cas il y aurait peut être possibilité de la prendre sans se retrouver changée en truc un peu trop exotique. Avant qu'elle ait eu le temps de demander de quoi il retournait et si par hasard, vu que ça lui plaisait une poupée verte, elle pouvait en avoir une (pourquoi dirait on non d'ailleurs, si ça lui plaisait, on la lui donnait et c'est tout ... Ca avait toujours été comme ça au sein de l'EPC...), la fin de la phrase la frappa de plein fouet. Je la veux??? Comment ça je la veux? La sadidette la prenait elle pour un objet, une poupée comme elle en avait sans doute des centaines, qu'on peut avoir si on veut ? Ah ça non !! Posant son nécessaire à thé, elle empoigna SON coussin vert par un angle, le tirant derrière elle d'un air furieux et mettant au défi quiconque voudrait le lui reprendre et alla se planter devant la poilue. Avisant qu'elle allait avoir du mal à la regarder dans les yeux, elle posa SON coussin, monta dessus avec énervement, posa ses poings sur ses hanches et sa voix haut perché retentit tandis qu'elle levait sa tête pour regarder le dessous du menton de la jeune femme.

Dis donc madame poilue, tu t'imaZines que Ze suis comme les lots de la foire du trooll? Qu'il suffit de demander à m'avoir pour me mériter ? Et si Z'ai pas envie de t'avoir moi? t'es grande et pleine de poils, Z'ai pas envie de te trimballer partout avec moi et Z'ai pas l'intention d'être ton Zouet ou ton familier. Tu friZes l'insulte et foule aux pieds les règles que ma maman enie elle m'a enseignée avec le livre de l'EPC, alors t'as de la chance, Z'arrive Zuste, Z'aime bien la cheminée ici et Ze sais pas encore pourquoi l'eca là bas il a les Zyeux qui brillent alors Ze vais rester un peu, mais si tu t'aviZes de me prendre pour une poupée, Ze te crève les Zyeux avec ma baguette.

La fixant tant bien que mal de son regard furieux, son visage s'éclaira, son sourire revient et les yeux brillants de malice elle lança

Et sinon, Ze peux l'avoir ta poupée Mazique si elle est verte s'il te plait??

Dans l'attente de repartir avec son du (ce qui ne faisait aucun doute dans la tête surmontée d'antennes), elle descendit de SON coussin pour s'y assoir patiemment.

Paprikha Mar 9 Déc 2008 - 21:53

Un truc volant fit frissonner ses antennes et une jeune femme en jupe plus que légère failli lui écraser les pieds en tombant de je ne sais où.... un croisement d'eca sans doute .... Elle lui parla gentiment certes mais demanda du thé sans dire s'il te plait elle non plus et s'empara d'une tasse, le mouvement la tête antennée, signe de dépit avait du être pris pour un assentiment. Ça commençait à bien faire, elle avait l'air gentille la craette volante, mais on prenait pas de son thé sans dire s'il te plait, non mais des fois !! Lui arrachant la tasse des mains assez furieuse, elle attrapa SON coussin vert, plantant là la sadidette avant qu'elle ait pu répondre, retraversa la pièce en trainant tout son barda et se rassit devant sa théière, remballant les tasses surnuméraires et n'en gardant qu'une pour elle. Fusillant du regard les jeunes femmes, elle baissa ses ailes en signe de profond mécontentement et maugréa comme pour elle même, mais audible de tous:

C'est Zincroyable ces Zens qui savent pas dire s'il te plait, c'est quand même pas compliqué, et puis leur mamans elles leur Zont appris quoi à la fin? Ca c'est encore parce que Ze suis petite Ze suis sure, la taille ça donne de l'importance aux Zens dans ce monde, ils doivent avoir quelque choZe à compenser Ze crois, ma maman elle me l'avait dit mais Ze pensais pas que c'était à ce point... Et puis même si Z'ai propoZé du thé ça veut pas dire qu'on peut se servir et tout et puis moi Z'ai envie de l'avoir cette poupée verte maZique... Mais sans les poils de la sadidette, des fois que Ze sois allerZique. Par contre la Zeune craette elle a des flèches qui piquent et ça, c'est pas intéressant du tout ...

Levant la voix et fixant la sadidette

Alors, c'est d'accord pour la poupée? Et promis, Ze ferai pas comme dans le thé de la craette, Ze promet que Ze mettrai aucune plante qui teinte la langue en vert et qui active considérablement le travail des Zintestins, même si Z'en ai bien envie parce que tu m'as priZe pour un familier mais bon...

Tirant la langue à l'objet tombant à présent identifié, elle refixa son attention sur la jeune poilue, attendant sa poupée

Yersta Mar 9 Déc 2008 - 23:06

Une ombre se fit remarquer et un Xelor, simple et bleu, semblait la suivre. Il vit la présence d'une Eniripsa et d'un Chat apparemment en agonie devant une telle représentation. Il s'arrêta devant la jolie demoiselle et...

Shocked

Euh... oui, bonsoir, une telle expression, jamais vu ça, permettez de faire la connaissance ?

Le petit homme entouré de ses bandelettes neuves venant tout droit du pressing "Blanc comme un bouftou sortant du pressing...", se coucha sur un coussin, attendant une réaction.

squarah Mar 9 Déc 2008 - 23:44

Le iop sentait qu'en bas il se passait des choses inhabituelles. Ce n'était pas du genre de la maison ce silence pesant entrecoupé de railleries. Il fût néanmoins étonné de la douceur de la voix qui s'élevait au dessus de toutes. Il se leva de son lit, se remettant du livre qu'il avait essayer de lire en entier, en mettant en oeuvre la technique qu'on lui avait apprise il y a fort longtemps par un de ses amis eniripsa. La sensation d'enivrement le faisait vaciller d'un bord a l'autre de l'épais tapis ... on lui avait bien dit que ce n'était pas pour lui ce genre d'enchainement de mots sur des kilomètres.
Il était resté là, assis, immobile dans la mesure du possible écoutant ce qu'il se disait en bas. Le cri strident et extrêmement reconnaissable d'une sadida eût dans sa tête autant d'effet que s'il avait oublié son casque et ses bouchons d'oreille pendant le catapultage du canon de Moon. Des pulsions de meurtre lui montèrent dans le dos, mais la voix mélodieuse de la personne au rez-de-chaussée avait vite fait de mettre des mots sur sa barbarie, ce qui lui assura une certaine satisfaction.
Squarah se remit lentement de sa soudaine surdité et décida de descendre les escaliers menant à la salle principale. Au fur et à mesure qu'il descendait, il aperçu plusieurs personnes, décrivant plus ou moins un cercle autour d'un être petit par la taille, mais sensiblement plus grand par l'esprit après ce qu'il avait entendu dire sur la jeune sadida aux cheveux bizarrement colorés.
Arrivé à la dernière marche, il regarda sur sa gauche et vît jsutement Kia', qui semblait regarder le tableau accroché au mur comme étant une apparition démoniaque, et Carabas, dans un état quasi catatonique, la larme à l'œil, comme si Discordia elle même lui avait offert un œuf turquoise. Il décida de prendre la parole, trouvant le silence trop long, et voulant en savoir plus sur cette personne quand quelqu'un apparu tout d'un coup, arrivant de nulle part. Squarah regarda d'un air exaspéré le jeune xelor et remit son épée dans son étui puis attendit qu'il ai finit de parler :

Salut les amis, lanca-t-il après s'être éclairci la gorge comme pour effacer cette nuit trop intellectuelle. Je vois que nous avons un invité, et c'est comme ça que nous l'acceuillont, sans un mot, la laissant dans son ignorance ? Sans savoir a quelle sauce elle sera mangée ?

Le iop marqua une pause ... non ... à son souvenir, personne ici ne mange les eniripsa.

Je vois que tu t'es approprié un tabouret et un coussin, tu as bien fait. Saches qu'ici tout le monde ou presque, est le bienvenue dans notre maison ou lors de nos excursions diverses et variées tant qu'il reste courtois, ce qui est apparemment le cas.

Squarah alla somnoler un peu en retrait, la tête entre les genoux, se disant que son extermination mycélienne attendra un peu.

Mereth'Dulin Mer 10 Déc 2008 - 12:03

La porte s'ouvrit doucement pour laisser passer Lyael. Ses vêtements bordeaux étaient un peu défraichis : elle avait arpenté les alentours de Bonta à la recherche de bois précieux, espérant augmenter sa maigre fortune. Une telle activité n'avait pu se faire qu'au petit matin ; pendant que les autres bûcherons dormaient encore et donc laissaient tranquille SES arbres. Comme à son habitude, elle vint sans faire de bruits. Un peu lasse, soupirant légèrement, la Sram fit craquer ses membres raidis par ses activités matinals. Puis elle tourna son regard vers la salle inhabituellement remplie et remarqua enfin cette agitation peu commune.

Sourcils froncés, elle regardait sans trop comprendre cette quasi foule d'amis et de congénères Discordiens (ou pas) qui semblaient fixer un point précis de la pièce. Comme à son habitude, elle s'approcha d'un pas feutré pour ne pas déranger ses confrères. Esquivant Kiara et Virtuelle tour à tour, elle vit une lumière verte.

"hum... la déesse serait-elle de retour ?!" mumura-t-elle.

Non sûrement pas : trop peu avait encore été entrepris dans ce sens.

C'est alors qu'elle vit la jeune Eniripsa Zozotante qui disait s'appeler Paprikha. Elle l'observa, l'écouta parler.

"Ma foi, enfin quelqu'un de ... Surprenant" chuchotta Lyael.

Lyael observa donc Paprikha, puis ses frères et soeurs de guilde. Cette jeune fille était sur tout les points surprenante : elle ne ressemblait en rien à tous ces gens qui passaient souvent à la maison et venaient frapper à leur porte. Paprikha savait s'exprimer, chose qui n'était plus naturel dans ce monde, surtout au château d'Amakna, dans un lieu si proche de la capitale Astrubienne. Au bout d'un instant, alors que tout le monde s'était tû, la Sram se décida à prendre la parole et à se présenter enfin à cette charmante damoiselle aussi étrange soit-elle. Elle s'avança donc un peu et prit la parole de sa voix douce :

"Bienvenue à toi paprikha." Lyael accompagna la parole du geste et s'inclina pour saluer la damoiselle avant de reprendre sa diatribe :

"Vois-tu, étant voisins du village d'Astrub, nous sommes plus habitués à voir débarquer des bworks que des personnes sachant tout simplement s'exprimer. Voilà peut être pourquoi le comportement de mes camarades te semblent aussi étrange : ils n'ont plus l'habitude de rencontrer une aussi charmante personne."

Lyael observa en soupirant la jeune Eniripsa, elle prenait calmement le thé.

"Il est dommage que je n'aime que le café et non le thé, je t'en aurais bien demandé une tasse. En tout cas c'est une charmante attention que d'être venu prendre le thé chez nous, je t'en remercie.

Vois-tu un inconvénient à ce que je m'assoie près de toi ? Peut-être pourrions-nous discuter ?".

Paprikha Mer 10 Déc 2008 - 14:21

Il commençait à y avoir du monde dans cette pièce, et curieusement, tous semblaient se déplacer de manière assez curieuse. Elle se dit que ça devait être une coutume locale inconnue et n'en prit pas ombrage. En tout cas, la nouvelle venue était aimable et devait sans doute avoir lu les règles de l'EPC, elle se dit que du coup, peut être qu'elle allait rester au chaud près de cette cheminée en attendant le printemps. Elle n'avait rien contre discuter, elle adorait ça même... Ceci dit, elle s'était rendu compte que parfois les gens semblaient décrocher un peu quand elle commençait à parler, elle n'avait jamais bien compris pourquoi. Elle agita ses antennes, tout de même méfiante dès fois que ça soit une manœuvre sramesque pour récupérer SON coussin vert, s'installa plus profondément dedans et sorti des tasses pour tout le monde, dont une ébréchée pour l'eca puisque, apparemment il semblait les affectionner. Ne sachant quoi proposer à la sramette, elle se contenta de lui faire un signe de tête et de lui tendre quand même une tasse de tisane, parce c'était pas normal qu'on n'aime pas son thé et que donc elle allait forcément en boire quoi qu'elle en dise.

Moi Ze trouve que c'est pas possible de pas aimer le thé alors tu en gouttes et tu verras que tu aimes ça. Et puis pour ce qui est de discuter, moi Ze veux bien, mais ça dépend de quoi hein ! Parce que Z'aime pas les Zhistoires qui font peur... Ma maman un Zour elle m'a raconté l'histoire d'une petite Zenie qu'on essayait de perdre dans les bois et qui retrouvait son chemin en semant des cailloux. Et ça m'a fait très peur moi cette histoire de se perdre dans les bois ... Pas que Z'ai pas de sens de l'orientation, c'est pas ça, mais on sait Zamais. Alors moi, Z'ai touZours des petits cailloux dans mon sac au cas Zou....

Elle montra fièrement l'intérieur de son sac, rempli d'un bric à brac innommable (un cahier racorni, des ingrédients et plantes de toutes sortes, un sachet proprement emballé et tenu à part, une bouteille de lailait etc etc). Dans le fond du dit sac, reposaient une quantité effroyable de petits cailloux blancs. Par dessus était posé un livre énorme à la couverture usée de trop de manipulation au cours des siècles. Elle le caressa l'air rêveur et referma son sac.

Alors pas d'histoires sur les pauvres petites Zénies qu'on perd dans les forêts, parce qu'en plus Ze la connait déZa alors ça serait idiot. Mais sinon voui, Ze veux bien discuter, ça fait longtemps que Z'ai plus parlé à des Zens. Mais de toute façon Ze m'en fiche parce que Z'aime pas les Zens, ils pensent qu'à enfreindre les règles de l'EPC et ça c'est pas bien du tout. Alors moi, comme Ze suis pas trop forte encore parce que ma maman elle m'a plus enseigné de la théorie que de la pratique toutes ces Zannées, ben Ze note les Zimpolis sur une liste, et c'est ma Liste De Pour Plus Tard, pour quand Ze pourrait les tuer. Ça va être drôle ça!! Z'aime bien tuer les Zens impolis, ils détestent ça !!

Fronçant le nez d'un air particulièrement provocateur, elle tira la langue à l'intention des éventuels impolis de la salle et reprit, sans finalement se soucier de si on l'écoutait ou non, encore une fois prise dans ses propres pensées alambiquées.

Sinon Z'ai aussi commandé un livre sur la fabrication des tiZanes diverses. Z'aime bien avoir des baZes pour mes eSKperiences, parce que Ze fais des ZeSKpéreinces! C'est très drole de tout mélanZer et de voir les Zeffets. mais attention hein, faut que ça ait bon gout sinon les Zens ils veulent pas tester et Ze sais Zamais ce que ça donne et c'est quand même le but après tout ! Et puis c'est très rigolo de voir les Zens partir en courant vers les comodités ou les voir virer au roZe d'un coup, cheveux compris, moi Z'aime beaucoup.
Mais les Zens ils sont pas Zentil, au bout d'un moment ils veulent plus de thé, ou alors ils Z'ont pas aimé ? C'est curieux non? Ze comprends pas les Zens moi, ils sont bizarres ...

Elle remarqua bien que tous ceux ayant accepté du thé regardaient maintenant leurs tasses d'un air mi interrogateur, mi effrayé, elle sortit alors son cahier de feuillets, une plume un encrier et attendit les premiers effets en stoppant son monologue incessant pour se concentrer.

sadiluffy Mer 10 Déc 2008 - 14:32

Un sadida ébouriffé descendit l'escalier de la maison.

"Non mais c'est pas bientôt fini ce vacarme, on s'entend même plus ronfler iciiiiiiii, j'ai le droit d'avoir mes vingt heures de sommeil ou c'est trop demandé."

Sans même attendre la réponse, il remonta et se rendormit aussitôt.

Mereth'Dulin Mer 10 Déc 2008 - 16:34

Avant de s'asseoir sur son coussin bordeau à elle, regardant d'un air dédaigneux le coussin vert choisi par Paprikha, Lyael avait donc prit une tasse de tisane par politesse. L'odeur douceâtre était agréable, le breuvage ressemblait à quelque chose de buvable. Pourtant, les paroles de Paprikha obligèrent Lyly à retenir ses gestes à la dernière minute.

Elle jeta un regard mauvais au thé, puis un autre du genre suspect et inquiet à l'Eniripsa qui attendait de voir les effets de sa boisson.

C'est à cet instant que Luffy fit sa brève mais ludique apparition. Peu surprise, Lyael se tourna à nouveau vers Paprikha :

"Je te prie d'excuser notre compagnon sadida, il a un vilain caractère quand il n'a pas pris ses heures de repos" Elle murmura presque pour elle-même ... "Déjà qu'à l'état naturel, il est vilain tout court..."

"Enfin bref, sinon j'aimerai bien savoir : tu es donc venue pour nous empoisonner si j'en crois tes dires ?" Lyael désigna alors la tisane de l'Eniripsa qu'elle reposa précautionneusement à ses côtés.

"Non parce que tu sais, les poisons, comme façon de dire bonjour, on peut trouver mieux, quoique la méthode soit très adaptée à mes congénères disciples de Sram, j'en conviens."

"Bon sinon, pour l'EPC, et bien nous avons déjà dans nos rangs notamment Matriel, qui certes dort beaucoup mais adhère pas mal à ta philosophie même si je ne le pense pas membre de ce mouvement." La Sramette se rappelait le jeune Mat' fonçant au corps à corps en hurlant, armé de sa poolache... Elle ne se souvenait plus du monstre avec lequel se battait son confrère Discordien, mais une chose était sûr : il avait prit cher.

Paprikha Mer 10 Déc 2008 - 17:07

La sramette venait de la vexer affreusement! L'accuser ou juste la soupçonner de vouloir les empoisonner? Mais pour qui la prenait on? Les effets de ses tisanes étaient certes imprévisibles mais n'avaient jamais tué personne ! Furieuse, elle repris la tasse, la vida, la rangeât dans son sac avec le reste de ses affaires et agita ses ailes en signe de mauvaise humeur.

Z'ai Zamais tué personne de cette façon, moi quand Ze tue des Zens c'est avec ma baguette, Ze suis pas une sramette fourbe qui fait des choZes dans le dos, Ze les prévient même avant que Ze vais les tuer.
C'est une choZe grave que vous Z'avez dit là et Ze suis très fâchée alors puisque vous peznsez que Ze suis venue Zuste pour vous tuer, Ze préfère m'en aller et tant pis pour la chaleur de la cheminée.

Attrapant un angle de SON coussin vert, elle le câlina une seconde. Se retournant pour repérer les petits cailloux blancs qui la ramèneraient à la porte, elle fit le tour des présents, récupéra ses tasses qu'elle jeta en vrac dans son sac et se dirigea vers la porte, boudeuse et triste qu'on ai pu lui prêter des intentions pareilles. Elle ouvrit la porte et laissa tomber un soupir qui pouvait être de rage ... ou pas.

Mereth'Dulin Mer 10 Déc 2008 - 17:17

Lyael regarda avec stupéfaction la petite Eniripsa prendre ses affaires, tâcher son sac de tisane et partir en boudant. Les boudeurs en tout genre, cela la faisait rire certes, mais il y en avait déjà assez dans la guilde à son goût.

La Sram se mit à sourire et croisa les bras sans bouger de SON coussin bordeau à elle.

"Tu viens puis tu t'installes sans qu'on te connaisse, il me paraît normal que nous soyons méfiants, surtout quand j'entend ce que tu dis toi-même de tes propres tisanes. Je t'ai vexé ? Soit, tant pis pour toi, c'est bien dommage.

Bonne route dans le monde des Douze, au plaisir peut être un jour de se revoir."

Sur ce, la Sram se leva, prit SON coussin et entreprit de monter à l'étage. Des affaires propres ainsi qu'un bon bain chaud l'attendait après son travail.

Paprikha Mer 10 Déc 2008 - 18:33

Elle tourna la tête, jeta un regard à la sramette et sentit qu'elle n'était plus la bienvenue.

Au moins, Z'aurais eu chaud quelques Zheures. Vous devriez vérifier la cheminée des fois que Ze l'ai piéZé aussi, on est Zamais trop prudents...

Elle referma la porte, suivie de SON coussin vert, son sac sur l'épaule, les antennes fièrement dressées en signe de fierté et tira la porte derrière elle. Elle attendit d'être loin pour laisser retomber ses ailes et ses antennes.

Carabas Mer 10 Déc 2008 - 19:46

Carabas sortit de son songe.

Non mais .... oooh !

Il sortit en trombe à la poursuite de l'eniripsa, il y a des portes qu'il faut savoir enfoncer, même si elles sont déjà ouvertes.

katty Jeu 11 Déc 2008 - 14:05

Katty, trainant près de l'enclos, encore occupée à repérer et scruter les mâles trainant près du zaap, aperçut un pain sur pattes vert se balader avec l'un de ses coussins favoris. Interloquée et se demandant qui était donc cette petite personne, elle vit Carabas sortir de la maison en trombe visiblement à la recherche de quelqu'un.
Ni une ni deux et comprit tout de suite ce qui se passait.

Elle sauta sur l'éniripsa pour la plaquer au sol en Criant.
- Au voleur! Attrapez la!

Paprikha Jeu 11 Déc 2008 - 16:54

Elle aurait pu entendre les pas de course derrière elle, mais elle était trop plongée dans ses pensées à ruminer et grommeller, hésitant à sortir sa Liste De Pour Plus Tard et y rajouter furieusement que tristement quelques noms. Mais il lui était difficile de suivre les méandres de ses réflexions, écrire et en même temps repérer les petits cailloux blancs qu'elle avait semés pour venir jusque là. Quelle drôle d'idée aussi! Elle aurait du les prendre noir! des cailloux blancs sur la neige blanche, forcément, on les voyait très mal ! Elle entendit juste "Attrapez la!" avant de s'écraser sur SON coussin vert, s'enfonçant profondément dans la neige, une ecaflipette assise sur son dos, froissant irrémédiablement ses ailes. Elle le savait, ces félins étaient d'une traitrise rare, elle s'en était toujours méfiée: Se tortillant pour se dégager, les grosses fesses de l'ecatte la maintenant inexorablement au sol, elle soupira, accrocha ses petits bras autour de SON coussin et attendit la suite.

katty Jeu 11 Déc 2008 - 18:48

Katty appuya bien sa prise fessiale sur la petite fée, à califourchon bien installée, lui mettant un pied sur sa baguette pour l'empêcher de se défendre et l'autre pied sur la main gauche, mais là c'était pas fait exprès.
Caraaaa! Ici! Je l'ai eue! Elle a piqué quoi? Tiens voila son sac. On appelle la milice?
L'écate triomphante arrachait le sac de l'eniripsa en signe de victoire, puis l'ouvrit.
Alors... Elle a volé quoi? Sniff sniff.. ça pue! on dirait des sachets de salace séchée de contrebande!.. et des cailloux? Bah... Je comprend pas là..

Paprikha Jeu 11 Déc 2008 - 19:04

Ehhhhhhh ! Touche pas à mes Zaffaires toi, c'est privé et c'est à moi!! Mais vous Zétes vraiment pas bien dans cette maiZon !! Non content de me soupçonner d'empoiZonnement vous me traitez de voleuZe ??? C'est vraiment les pires affronts faits aux règles de l'EPC que Z'ai vu de ma vie. Ze m'en vais ça suffit !!

Elle pris son courage à deux antennes, respirant un grand coup pour supporter ce qu'elle s'apprêtait à faire, mordit violemment la queue de l'ecatte qui le chatouillait le nez et se dégagea, récupérant son sac et SON coussin. Crachant quelques touffes de poils d'un air ecoeurée, elle en profita pout tirer la langue une fois de plus, noter à la va vite le nom de l'écraseuse fessière et s'enfuit en courant pour se cacher dans la première maison venue.
Son sens de l'orientation étant ce qu'il était, quelle ne fut pas sa surprise de se retrouver dans le hall même qu'elle venait de quitter; Tappant rageusement du pied par terre elle recommença à bouder.

Ze le savais bien que les cailloux blancs on les voyaient pas assez sur la neiZe ....

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